Sommaire

 


Introduction.

Remarques liminaires sur l’usage des ethnonymes.

 

Première partie : Gouverner le Banat et ses 

« nations ».

 

Chapitre 1 : Un gouvernement importé (1716-1739).

Chapitre 2 : Adaptations et compromis (1739-1768).

Chapitre 3 : Expérimentations joséphines (1769-1778).

 

Deuxième partie : Colonisations .

 

Chapitre 4 : Aux origines de la mosaïque ethno-confessionnelle .

Chapitre 5 : Occuper le sol, exploiter la terre.

 

Troisième partie : Les échelles des diasporas.

 

Chapitre 6 : Les réfugiés « bulgares », une diaspora de proximité.

Chapitre 7 : Les « Grecs » au village. 

Chapitre 8 : Les diasporas dans la ville.

 

Quatrième partie : Confessionnalisations.

 

Chapitre 9 : Un bastion catholique en terre   « schismatique ».

Chapitre 10 : Dynamiques et réactions de l’orthodoxie banataise.

 

Cinquième partie : Politique des nations et nations politiques.

 

Chapitre 11 : Intermédiaires politiques .

Chapitre 12 : Les plaintes des « nations » .

Chapitre 13 : Modernité politique ou nostalgie pour le privilège ?.

 

Conclusion.

Glossaire.

Sources.

Bibliographie.

Index des noms de lieux et de personnes.

Table des cartes et illustrations.

 


 

 

 

 

Nations, privilèges & ethnicité

LE BANAT HABSBOURGEOIS

Un laboratoire politique aux

 confins de l'Europe éclairée

 

Partagé aujourd’hui entre Roumanie, Serbie et Hongrie, le Banat est l’une des régions d’Europe où la diversité ethnique est la plus importante. Cette situation trouve son origine au xviiie siècle dans des migrations massives, planifiées ou spontanées. Des dizaines de milliers de paysans catholiques de tous pays vinrent alors rejoindre les communautés orthodoxes qui peuplaient déjà les campagnes banataises. Complétant cette Babel rurale, des marchands grecs, arméniens et juifs s’installèrent également dans les bourgs et les villes.


Pour comprendre le passé de ce territoire mosaïque, situé entre monarchie habsbourgeoise et empire Ottoman, les catégorisations nationales rigides du présent sont de peu d’utilité. L’ethnicité doit être envisagée dans ses régimes d’historicité. 


Cet ouvrage part ainsi d’une histoire intellectuelle des pratiques administratives. Il retrace l’appropriation politique du Banat par le pouvoir habsbourgeois, en insistant sur la tension entre gouvernements central et local. L’ethnicité n’est pas une classification savante imposée d’en haut dans une société coloniale. Les dynamiques du peuplement et la prolifération des privilèges collectifs, qui favorisent le morcellement identitaire, apparaissent à rebours de l’uniformisation souhaitée par les administrateurs viennois 

 

 

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